Que ce soit à l'apéro avec vos amis, en afterwork avec vos collègues, en toutes circonstances au moment de boire notre première gorgée : on trinque ! Mais connaissez-vous l'origine de cette coutume ?
Le geste de trinquer a vu le jour au Moyen Âge, une époque où l'on pouvait aisément empoisonner quelqu'un en glissant du poison dans son verre. En effet, quoi de plus efficace que d'empoisonner un roi gourmet pour jouir seul des mets délicieux et du vin de qualité présents à table ? Ainsi, pour contrer cette menace, il était habituel que la première personne frappe vigoureusement son verre contre celui de l'autre, permettant ainsi à un peu de son propre contenu de se mélanger dans le verre de l'autre convive. Cette pratique était ensuite répétée par la seconde personne. De cette manière, on s'assurait que nos compagnons de table n'avaient pas l'intention de nous nuire, car cela les empoisonnerait également. C'est ainsi que le terme "tchin-tchin" est né, représentant le son produit par l'entrechoquement des verres, cette action étant répétée deux fois pour sceller cette assurance mutuelle de bienveillance.
De cette époque, nous ont été transmises certaines expressions. Par exemple, lorsque nous nous regardons dans les yeux en trinquant, cela remonte à l'époque où jeter un coup d'œil à son verre pendant le toast signifiait que l'on surveillait si la boisson de l'autre se déversait dans son propre verre, ce qui pouvait susciter la méfiance de l'autre personne.
De même, le souhait de bonne santé lors du toast symbolise aussi l'absence de malveillance : en te souhaitant une bonne santé, je sous-entends que je n'ai rien ajouté de nocif à ton verre de vin nature, évitant ainsi toute suspicion.
En conclusion, trinquer n'est pas simplement un geste, mais une tradition chargée d'histoire et de sens. Chaque échange de regards ou souhaits de santé rappelle l'importance de la confiance et de la convivialité autour d'un verre partagé. À Paris 11, La Conserverie Paysanne incarne cette authenticité en proposant des produits directs producteurs. Alors, on trinque ?